Thursday, July 25, 2013

ROHFF " DOUNIA"

ROHFF - DOUNIA ( Lyrics)





Le nouveau son de ROHFF "DOUNIA", extrait de son
album P.D.R.G (Pouvoir, Danger, Respect et Game).
Dounia!



Les paroles


Entre la vie et le Din Profond est le coma
Ma plume sous morphine
Dounia
Quand on faiblit, Quand on se souvient
Quand on oublie, Quand on est fort,
Quand on faiblit, Quand on s’souvient

Quand on est fort, Quand on faiblit
Quand on s’souvient, Quand on oublie,

Le temps nous vieillit, profite d’aujourd’hui
Demain c’est pas loin, ici il est presque minuit
Immigré, francisé mon état d’esprit
La double culture m’a eu,
Je sais à moitié qui je suis
Mon cœur noirci, les épreuves m’ont trop endurci
J’dors le jour, passe mes nuits à noyer mes soucis


J’rattrape mes ieres-pri,
Rien qu’j’arrête et reprend
L’impression d’passer pour un mytho
Quand je me repens

Je cède aux tentations, lutte contre mes addictions
M’retrouve en contradiction
aux moindres signes d’ostentation
Question religion,
mon son n’obtient aucune bénédiction
a chaque mal un bien
quand j’expertise les interdictions

Ne serait-ce qu’un atome de foi mérite miséricorde
Le Din une couverture
en attendant qu’la mort te borde
Mauvais œil, mauvais sort,
Mauvais djinn dans ton corps
L’orgueil n’a jamais tort,
Mauvais signes, mauvaise mort

Ils se prosternent devant les lingots, le veau d’or,
Respirent que par le bling-bling
Mènent une vie d’porc

Suis-je hypocrite?
Dieu rendra le verdict
Ceux qui critiquent,
ne comprennent rien a c’qu’ils récitent

Les disciples du Sheitan me félicitent
quand j’fais du sale et qu’les biatchs
me plébiscitent C’est l’expression des haramis, des haramias
Carre V.I.P mes reufres à fond dans l’Dounia

Passe-leur le Mathu-Salem,
a peine 5 jours de ramadân, satan sort en perm

T’es en mode Tarawih? ou en mode chicha?
Apres le f’tour en mode samouraï et geisha
Direction l’enfer, main dans la main
Celard-Vi et fière on s’croit plus malin
Trouverons-nous le temps
D’arranger les choses?
La rue a ses pointures,
et le Sheitan qui les chaussent
La vérité écrite de droite a gauche
Mais c’qui t’arrange pas
tu l’interprètes a ta sauce

Qu’est-ce j’m’en bas les couilles
que certains ne m’aiment pas
Petits ou grands péchés
tout le monde paiera sa cuenta

J’me livre pour toi ça me gêne pas
tu t’reconnais Dieu pour tous
t’inquiète même pas

Prend c’qu’il te donne
même si on a pas la même part
Pardonne la jalousie des tiens
Quand la haine parle

Scarification de l’avant-bras au biceps
J’ai honte de moi
comme de ceux qui s’défenestrent
Mon excuse est la hass de ma jeunesse
j’étais mort dans l’fœtus avant qu’je naisse
Un peu d’sagesse nourrie par mes tourments
J’allais mal seul Abdi était au courant
Téléphone éteint j’faisais tourner l’CD du Coran
Retenir ces larmes est plus amer
Que pleurer des torrents
Même le droit chemin
peut cacher des mauvais tournants
Dit Subhan’Allah
tu trouveras plus rien d’étonnant

J’débarque a la mosquée,
me glisse dans l’dernier rang
J’ai l’air déconnecté,
aurais-je le temps d’Chahed en mourant?
Que Dieu m’préserve, les anges m’observent,
Hôtel ou Paradis? C’est toi qui réserve
L’oseille m’obsède,
L’orgueil m’engraine,
Images obscènes,
Quand les femme m’entrainent
Iblis me la mise, trahi par mon vice,
J’culpabilise devant l’innocence de mon fils
it is, what it is, combien sont dans mon cas?
Derrière ma bêtise, se cachait un petit malaika
Illimités sont les dégâts, j’ai appris à mes dépends
De la parole aux actes, j’essaie de réduire l’écart,
J’ai l’sourire du joker,
joue l’jeu sans les bonnes cartes
Mon bonheur est marbré
mon succès fait du stop-car,
On a le cul entre deux chaises électriques
Ma gueule
Le vendredi au jama’a et le soir en club

J’rap sur le toit du monde, lyrics vertigineux
Encerclé par le feu,
le signe de l’euro dans les yeux
Préférant mourir jeune et riche,
que pauvre et vieux
n’attirant que des matérialistes bitchs
et des envieux

Aquaplaning me v’la au fond du ravin
Classe S plié,
c’est que du matériel
Rien de grave hein
Envie d’bouffer le monde avant sa fin
On vit le jour le jour sans amour, ni lendemain
Le temps passe, qu’est-ce tu deviens?
Mauvais ou droit chemin, brilles tu comme il te convient?
On veut des millions mais on sait pas combien,
ni comment.

Accroche les bonnes personnes,
reste à l’affut des bons plans
CO2, pétrole, mine d’or et diamant
Berline Allemande, Ferrari, Maserati
Cayenne pour madame
et les week-ends en Bugatti
Mets les gosses à l’abri, école privée, Harvard
Valeurs religieuses de côté,
Fond pervers et avare,
On veut s’embourgeoiser,
Comme le prince Albert
Soudoyer les mannequins,
Ceux qu’ont l’pouvoir savent plaire

Orgie: président italien, arène Kadhafi,
Discrètement dans l’haram Saoudien
Comment exaucer ses fantasmes les plus délirants?
Faire la guerre tous les soirs t’as Israël Iran
Mourir doucement dans son lit
Tel un vieux tyran
D’une crise cardiaque
cancer du foie ou d’la prostate
Crever la bouche ouverte, légitime contraste
Avec cette belle vie offerte
par la misère du peuple
Strass, paillettes, palace,
jet privé, Maybach blindée
Sur le tarmac au départ comme à l’arrivée

Terma, ein-s siliconés, pommettes et lèvres
T’as les chanteuses libanaises collagénées
Bagagerie Louis Vui, Hermès collectionnes,
Couturier shbeb l’extravagance ovationnée
Hommes et femmes s’confondent, ils imaginent
La beauté suprême humaine
représentée par l’androgyne
Sextape, machine, pandémonium
L’érosion d’la raison
pire qu’une déflagration a l’uranium
On s’contente plus du minimum,
On veut plus que l’maximum
L’oseille mon sel, mon sucre,
bitch boit mon calcium

Très peu de bonhommes classes,
et d’filles pudiques
Les p’tits s’lâchent
et tapent des rails de coke en public
Leasing location ca frime a credit,
s’inventent des vies pour épater les chto-mi
rien qu’ca thone-mhy

“Moi j’ai ci, j’fais ça”, ça sort des blazes
Portent les couilles de Tony,
sans avoir celles de Many bandes de nases
Ca trinque a la gloire du mal,
Ramasse tes folles de cousines,
déshonorées dans un 5 étoiles
SMS, préliminaire,
MMS, gros plans d’ses parties intimes
L’air d’en être fière
Elles tiennent très peu d’choses de leur mère
Et nous de nos pères
On a la bouche sale, mec meuf
Tous en mode pervers

On s’fait jouir soit même, l’amour est dopé,
Pilule aphrodisiaque Pour être sur de bien t’découper
Les plus faibles veulent tout gouter
En perdre la tète
S’réveillent avec des hommes
D’après eux pour pas mourir bété

Société perverse,
Cerveaux lobotomisés
la perversité leur fond d’commerce
On s’intègre comme des moutons
L’esprit grégaire
intérieurement ravagé rhey
c’est l’après-guerre
Mais garde espoir
Si les regrets te déchirent
Il manquera une page à l’histoire
La tête dans l’brouillard, à fumer broyer du noir
On y croit clair qu’au 20h
Autant qu’elle devant son miroir

Aussi capitaliste qu’un banquier,
Plus que de sorties que d’rentrées
J’en oublie la iere-pri l’air inquiet
La plus part de nos frères
dealent pour ne pas mendier
Pour nous y’a pas d’taff
le Pôle Emploi nous a radié
Très peu d’entre nous ont l’sens de l’économie
On veut tout et tout d’suite le casse-pipe
Notre sens de l’autonomie
Le travail sur soi notre plus grand Jihad
Fait pas le barbu si t’es corrompu
Mets-toi au Gillette
Sisi leurs convictions travesties,
On hallalise pas l’argent sale srab t’as investi
Aux fornicateurs, les fornicatrices,
Gog et Magog aka le biff et Leila Trabelsi
Elle vendrait son âme pour un saphir,
rien ne peut lui suffire
Elle flirt avec les flammes tel un fakir
Destin d’kaffir, régis par notre volonté,
On s’frotte aux châtiments
Tel un bon massage thaïlandais

Dounia dans mon cœur, Dounia dans ma tête,
Dounia dans mon bien être, Dounia dans mon mal être,
Dounia l’amie d’mes victoires,
Ennemie d’mes défaites
Dounia les intérêts, les compagnons de la fête
Dounia les idéaux qu’les ignorants interprètent,
Ma conscience n’est pas tranquille
Car je sens qu’elle est traitre.

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